Concerts du festival "Les rendez-vous de l'Erdre", à Nantes, le 1/09/2007
Deuxième jour du festival "Les rendez-vous de l'Erdre", à Nantes... début en fanfare à 15h30 avec Toutut, un trio de cuivres déambulatoire proposant ses propres compositions et quelques reprises. Jean Aussanaire impose son saxophone soprano, pendant que le saxophone alto de Camille Secheppet se fait plus discret et plus doux et que Daniel Malavergne, au tuba, assure la partie de basse avec efficacité... des petites mélodies qui rentrent dans la tête, qui n'ont l'air de rien, comme ça, mais arrangées de belle manière... un trio à suivre...
Du côté de la scène nautique du quai Ceineray, se produisait un peu plus tard un excellent trompettiste, Jean-Pierre Derouard, au son très affirmé et entouré de bons musiciens. Une première partie de concert excellente, puis un brin plus démonstrative m'a-t'on dit (j'étais déjà parti vers d'autres aventures musicales...), lorsque le monsieur se mit à la batterie et au chant ; quel dommage qu'un cuivre de ce calibre se disperse !
A 18h, sur la scène électro jazz, se produisait le groupe Reverse, à savoir Guillaume Orti, saxophoniste et Olivier Sens, avec son micro ordinateur retraitant en temps réel les sons émis par le saxophoniste ; pendant ce temps là, Gilles Olivesi, à la console, mixait le tout. De la musique expérimentale, mais toujours audible, un moment étrange et agréable à la fois, un peu frustrant aussi, dans la mesure ou le micro-ordinateur n'est absolument pas un instrument visuel !
A 22h30, le Paris Jazz Big Band, emmené par Pierre Bertrand et Nicolas Folmer, se produisait sur la grande scène nautique du quai Ceineray. On a rarement l'occasion d'écouter et de voir ce genre de grande formation, d'autant que le Paris Jazz Band possède en son sein d'excellents solistes : rien que chez les saxophonistes, Sylvain Beuf et Rick Margitza ! excusez du peu ! Sans oublier des gens comme Benjamin Henocq à la batterie, Nicolas Folmer à la trompette... un genre de rolls royce qui utilise son propre carburant (aka ses propres compositions, bien troussées) pour avancer, inspirées par Paris : un régal !